La vengeance du tigre [PV Yuki]

Spoiler:

Le vent,
Le vent nait dans le ciel, un groupe de molécule qui se met soudain en mouvement, suivant les changements entre pression et dépression atmosphérique, au début, c'est lent, une lenteur si extrême qu'elle signifiait l'immobilité aux yeux de n'importe quel être vivant puis les molécules d'air s'amassent et le mouvement gagne en vitesse.

Le vent est grand, il se déplace sans se soucier du reste, rien ne peut le vaincre, il peut raser une maison ou simplement faire s'envoler un chapeau, il est intangible, il est puissant, et rien ne peut vraiment l'arrêter.
Le vent arrive soudain fasse à quatre immenses châteaux flottant dans les cieux, il les connait bien, il aime fleureter entre ces tours, laisser planer les dragon sur son cours puissant et pousser des rugissements terrifiant le long des larges ponts de pierre. Ce jour, il descend le long des tours, glissant sur les pierres en sifflant, il sait qu'il ne fera pas bouger l'édifice, mais il s'amuse tout de même à pousser de toute sa force contre celui-ci. Sur son chemin, il croise une fenêtre, elle est fermée mais, le vent, curieux, jette un coup d'oeil à travers la vitre.

La salle est grande, haute de plafond, les murs sont peint d'un vert sombre, profond, que l'on n'aperçoit pas souvent, tant la pièce est couverte s'étagèrent et de bibliothèques en tout genre, il semble y régner un ordre absolu, malgré le nombre hallucinant d'objet que l'on y trouve. Il y a des gemmes luisante, des bocaux remplit de divers ingrédient allant du sucre à la poudre de corne de minotaure en passant pas les yeux de scarabée et ce qui ressemble étrangement a du sang humain. Une des étagères est couverte d'armes en tout genres, bien que principalement tranchante, on notera la large hache d'arme accrochée au mur ainsi qu'un jeu de dagues aux lames crantées, ondulées, tordues, toutes plus inquiétantes les unes que les autres. Mais ce qui semblait y avoir en plus grand nombre était incontestablement les livres, il y en avait des centaines, voir des millier, les bibliothèques montant jusqu'au plafond étaient toutes remplies de rayonnages serré de livre en tout genre, relier de toutes les couleurs, en cuir, en papier glacé, il y en avait même qui semblait être un assemblage de fines tablettes de pierre.
Au milieu de tous ces objets hétéroclites, se dressait un majestueux bureaux d'ébène, entièrement incruster de symbole en tout genre, qui semblait fait en argent, il était long d'un bon mètre cinquante et moitié moins de largeur. Ce large pan de travail était entièrement vide. Derrière lui, dans une large fauteuil d'ébène rembourré de brocard vert, se tenais ce qui semblait être le maître des lieux.
Cela semblait être un jeune homme, confortablement assit dans son siégé, il ressortait clairement sur les lieux, vêtu de noir profond et de blanc pur et, pourtant, sa quasi immobilité le faisait se fondre dans le décors, seuls ses yeux étaient en mouvement ; il lisait un large volume, relié de cuir blanc, sur lequel des symboles incurvés s'inscrivait en lettre d'or. Les pages étaient d'un violet profond, mais leur matière semblait étrange, elles étaient veinées comme les feuilles d'un arbre, ici aussi, les lettres étaient d'or et semblaient écrites de la même langue que le titre. Le jeune homme lisait avec attention, sans prêter la moindre attention à ce qui l'entourait.

Le vent était intrigué par cette immobilité, chose totalement incompréhensible pour lui, mais lassé de regarder cette scène, il décida que la raison de cette absence de mouvement lui important peu et, en rugissant, il repartit dans sa folle chevauchée, glissant le long des tours à une vitesse inimaginable, se divisant et se reformant a chaque obstacle qu'il rencontrait sans plus se soucier de rien.

Ward Mesmer, qui lisait tranquillement un traité sur les meurs elfiques, ne fit pas attention au hurlement du vent, totalement absorber par sa lecture. Il avait une légère tendance à préférer les elfes aux humains, mais leur inaction face à l'industrialisation de la terre ne plaisait pas en leur faveur, pourquoi un peuple si puissant et si fière avait-il reculé devant l'expansion humaine ?
Le bureau était calme, et seul le régulier bruissement des pages effritait le silence sans vraiment le briser.

Le vent vole dans ses cheveux, les soulèves, les ébouriffes, les berces... Yuki n’y prête pas attention. Ca ne l’intéresse vraiment pas. Pas pour l’instant. Il a une bien meilleure idée en tête. Il est partit pour revoir quelqu’un. Enfin non, pas quelqu’un. Ward Mezmer. Le professeur d’hypnose. Ils ont un compte à régler. Une affaire plutôt vieille, ça oui. Mais une affaire importante. Yuki a rencontré le jeune professeur, à son arrivé, mais ça ne lui a vraiment pas laissé un bon souvenir. Il avait eu l’impression d’être humilié.

Yuki était rarement en colère, se qui était, il faut l’avouer, une de ses plus grandes qualités. Mieux encore. Même sous la colère, il savait rester de coté et faire une pause avant d’agir. Là, incertain de ses actes, il avait attendu un mois entier, avant de prendre sa décisions. Il était au part avant incertain de son calme. Mais là, il était bien. De plus, la journée n’était pas spécialement belle. Il pleuvrait certainement sous peu. Yuki avait toujours cru que les sales affaires devaient se régler quand il pleut. Ainsi, quand la pluie passe, elle emporte avec elle les mauvaises pensés, et ne laisse plus que les sourires.

En prévision de cette rencontre, le jeune professeur avait fait bien attention à son apparence. Il n’aimait pas faire la morale ou bien critiquer, quand il n’était pas lui même irréprochable. C’était idiot. Alors il avait mis un costume intégralement noir, comme toujours. Et, comme toujours, il n’avait pas de chaussure. Il avait des chaussettes cependant. Noir. Oui, mis à part ses cheveux et son visage, il était intégralement noir aujourd’hui.

Allez voir un confrère en chaussette... Traverser les couloirs en chaussettes... Non, ça n’a rien de saugrenu. Pas pour quelqu’un qui connaît bien le professeur, ou qui l’a déjà vu plusieurs fois. C’était même un effort qu’il avait fait, même si se n’était pas évident au premier abord.
Mais nous ne sommes pas là pour décrire sa tenue vestimentaire saugrenue, n’est-ce pas ?

Yuki entre dans le bâtiment, traverse rapidement le couloir et s’arrête face à la porte du bureau. Le vent n’est plus là. Il l’a laissé tranquille. L’a laissé reprendre son souffle. C’est se que fait Yuki. Il reprend son souffle. Il arrange ses cheveux également. Tout est prêt. Il est prêt.

Il ne demande pas la permission. Il ne frappe pas. Il ouvre simplement la porte et entre. Le professeur est simplement assis à lire. Comment ose-t-il ? Oh, ça parait évident... Il ne sait pas. Il ne doit pas savoir se qui se passe. Il ne connaît pas les intentions de Yuki.

" Bonjour, vous vous souvenez de moi je suppose ? "

Rien de mieux pour engager la conversation non ? Une phrase simple. Une esquisse de sourire. Et pourtant, une rancœur dans les yeux. Elle est presque invisible. Mais elle est là.
Elle ne le lâche pas. Depuis se jour, il la sent, toujours là. Une rancoeur étouffé. Ou bien une lueur d’agacement...

Dans tout les cas il est prêt à lui parler maintenant, raisonnablement.

Cet acte n’était peut-être rien pour le jeune professeur, mais pour Yuki ça avait été un affront. Il lui avait fait confiance. Ward en avait abusé. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à comprendre pourquoi il avait fait ceci. Un peu comme une femme violée recherche inlassablement à comprendre pourquoi c’est tombé sur elle, Yuki cherche pourquoi... Il cherche la vérité.

Quelqu'un était entré, sans discrétion, sans retenue, brisant le calme de la pièce. Décidément, le respect est une chose que se perd, pas question de montrer la moindre attention à un rustre pareille. Avec une indifférence royale, Ward continua de lire, il ne semblait pas avoir bougé d'un cil, il émanait toujours de lui ce calme déroutant, comme s'il n'avait pas encore remarqué l'intrus qui avait fait irruption dans sa bulle de tranquillité.
Rien que pour le plaisir de faire monter la tension, le tyrannoeil termina la page qu'il lisait, lentement, des secondes qui devaient, pour l'intrus, s'écouler comme des heures, il est toujours très dur de se faire ignorer, surtout un temps aussi long. De plus, il semblait que le nouveau venu soit en colère, le changement d'atmosphère le prouvant clairement, plus qu'une visite de courtoisie, c'est un conflit qu'était venu déclencher l'impoli.

Enfin, après une longue minute, Ward Mezmer leva les yeux, il mit dans cet acte toute la nonchalance dont il était capable. Face à lui, tout de noir vêtu et, en chaussette qui plus est, se trouvait le professeur d'air speeder. Évidemment qu'il se souvenait de lui, il avait emmené ce petit blondinet en voyage illusoire pour lui faire découvrir le château, une très belle illusion, quoiqu'un peu simpliste, mais dont le final en avait ravi le créateur au plus haut point... et mis le voyageur dans l'état où on le voyait desormais, c'était triste que ce dernier n'ai pas apprécié la chute.
Décidément, l'humour des Occulus n'était pas à la portée de tous.

Le fait qu'il se souvienne du jeune homme n'était pas à dire, cela ne ferait que conforter ce dernier dans sa petite sphère d'importance... oui, car qui, mis pars une personne d'un égo fort développé, irait chercher des noises à un maitre d'hypnose dans son propre bureau ? C'était souvent le défaut des gens dénudé de magie, il ne comprenait pas à quel point ils y étaient vulnérables, que croyait-il ? Que le sceau que Ward avait dessiné la dernière fois était nécessaire ? Qu'en se convainquant que c'était faux il pouvait sortir d'une illusion ? Ha, heureux les ignorants, il ne s'en doutait pas mais, si cela se trouvait, il était déjà prit dans la toile d'une illusion, qu'est ce qui lui prouvait le contraire ?
Enfin qu'importait, il se souvenait bien de cette petite tignasse blonde, mais ce dernier ne gagnerait rien à le savoir, si ce n'est une poussée d'ego. C'est donc avec une indifférence mesurée et, sans le moindre trace d'interrogation, que Ward répondit.

« Non »

Un simple mot, porteur d'une morgue infinie.
Voilà qui risquait fort de rabattre le caquet du jeune professeur, ou mieux, de le mettre dans une colère noire. Ward aimait beaucoup provoquer ce genre de situation, Yuki avait sans doute prévus beaucoup de répliques cinglantes en prévision d'une réponse affirmative, mais il ne s'attendait probablement pas à un déni si nonchalant, si dénué d'émotion qu'on ne pouvait même pas envisager l'hypothèse d'une blague. Il semblait simplement que l'illusionniste n'avait aucun souvenirs du blondinet, de quoi lui donner une nouvelle idée de son importance et de quoi dégonfler un peu son ego.
Il fallait qu'il comprenne ce qu'il était aux yeux de son interlocuteur : un être insignifiant dont on se débarrassait comme on essuie ses chaussures avant d'entrer.
Pour appuyer cet état de fait et, sans attendre une éventuelle réplique du professeur d'air speeder, Mezmer se replongea dans son livre, du moins, il fit comme si, ses yeux semblaient parcourir les lignes, mais il ne lisait pas vraiment, bien que tournant les pages et ayant toutes les caractéristiques d'un lecteur, il n'en retenait pas un mot, non, il attendait... il attendait la réaction de son adversaire, car oui, il le considérait comme tel, non pas un ennemi, mais plutôt comme celui qui se trouverait de l'autre côté de l'échiquier. Il venait de violemment rembarrer l'assaut de son opposant et patientait désormais, attendant de voir avec quelle pièce l'autre jouerait, élaborant mentalement quelques ébauches de stratégies sans s'attacher a aucune, mieux valait qu'il reste souple, prêt à réagir à n'importe quelle situation, s'il restait bloquer sur tel ou tel mouvement, il risquait fort de subir un échec cuisant.
Et cela n'était pas acceptable, car l'échec en question était réservé au nom d'un certain petit blondinet.

Bruissement de papier,
Ward tourne une page d'un violet profond, marquée de lettres d'or.

Personne n’aime être ignoré, surtout quand il est venu pour autre chose que discuter. Yuki ne fait pas exception. Alors quand il voit que le professeur prend tout son temps avant de s’occuper de lui, il sent déjà sa colère remonter un peu. Pas de beaucoup non, il sait se contrôler. Mais tout de même assez pour qu’il se remette à trouver se Ward Mezmer agaçant. Quand il ajouta sa bombe, se « non » qui fit bouillir le sang de notre félin, Yuki fut certain qu’il ne l’aimait pas. Mais alors pas du tout. Comment osait-il le traiter ainsi après se qu’il avait fait ?

- J’espère que tu plaisantes.

Passage du vous au tu... Pas un très bon signe. Il le sait, il ressemble à un enfant qui fait un caprice, mais peu importe. Il ne supporte pas cette situation et, pire que tout, il a la désagréable sensation qu’elle a été provoquée volontairement par le professeur d’hypnose.
Se dernier a dalleur déjà détourné son attention pour retourner sur son livre. Bon. S’en était trop. En quelques pas, il se retrouve à une longueur de bras du professeur. Il ne tarde pas à le prouver puisqu’il tend le bras, se saisit du livre, le ferme et le dépose sur le bord du bureau.

- Bien. J’ai toute ton attention maintenant ?

Non, se n’était pas une question. Presque un ordre. Il voulait son attention. Il ne comptait pas parler à un homme qui lit un livre, ça n’a aucun intérêt. Surtout que, si il est ici, c’est pour lui faire des remontrances.

- Je ne sais pas se que ça t'apporte d’agir ainsi. Honnêtement je m'en fiches. De toute façon je ne repartirais pas sans avoir dit se que je veux dire.

Yuki a reprit un peu de son calme ou, en tout cas, a réussi à se contrôler. Pour combien de temps ? Il ne le sait pas. Mais là il va bien, il en profites donc. Voyant un fauteuil sur sa droite, il s’installe. Une manière de montrer qu’il ne compte pas partir ? Oui, sûrement. En tout cas, il fixe maintenant le professeur de ses yeux dorés, guettant sa réaction, la réponse à ses propos. Il attendait un acquiescement. Qu’il lui montre que Yuki avait son attention. Qu’il pouvait parler... Ou bien qu’il ne le couperait pas.

Mais il savait que, pour avoir cette réaction, il pouvait toujours rêver. Ward lui avait montré qu’il se fichait totalement de lui... La question était en fait : Comment allait-il le prouver à nouveau maintenant ?

Ha, quel piètre recours que la violence... enfin, ce n'est pas comme s'il lui avait mis une gifle, mais le prendre son livre plutôt que de tenter une argumentation qui le ferait sortir de sa lecture, voilà un coup des plus grossiers, comment espérait-il gagner la partie en agissant ainsi ? Enfin, Ward n'avait rien contre une victoire facile, mais que l'adversaire ait une bonne répartie était tout de même plus agréable ! Enfin, on ne peut pas toujours obtenir ce que l'on veut.
Ward se focalisa donc sur son opposant, il avait pris un siège et semblait reprendre le contrôle de son flux sanguin - qui avait, soit dit en passant, une fâcheuse tendance à s'accélérer pour un oui... et surtout pour un non. Il suffisait visiblement d'un rien pour faire exploser le jeune homme, ce qui n'était pas pour déplaire au calme professeur ; tant pis pour la partie réfléchie, en avant pour les assauts agressifs. Enfin, de la part de Yuki, car lui allait - et ça mettrait le blondinet dans une rage folle - conserver un calme exemplaire.
Le tyrannoeil posa son coude sur le bureau, soutenant sa tête d'une main tandis que l'autre reposait sur le bureau, suivant distraitement les courbes des runes argentées, prenant l'image même de la nonchalance ennuyée, il lança un regard morne à son vis à vis, un regard qui signifiait a quel point cette situation l'exaspérait et le fatiguait, il ne semblait receler en lui pas une once de colère ou même d'intérêt. Puis, d'une voix trainante qui ne recelait pas plus d'émotion que son regard, il lâcha vaguement.

« Oui, vous avez toute mon attention Mr... vous ne vous êtes pas encore présenté si ? »

Cette question, en fin de phrase, prouvait deux choses : premièrement, il n'avait aucun souvenir de Yuki, deuxièmement, il ne semblait même pas avoir écouté ce que ce dernier disait... une politesse exemplaire n'est-ce pas ? De plus, il n'avait pas pris la peine de noter le tutoiement dont avait usé le blondinet, restant dans un vouvoiement plus las que véritablement polit.
Souriant intérieurement de la rage que cette déclaration allait provoquer chez son adversaire, le métamorphe continua tranquillement d'ordonner ses pièces, préparant l'assaut qu'il lancerait plus tard - hé bien oui, après tout, inutile d'achever cette conversation tout de suite, Ward aimait tellement mettre son interlocuteur en rogne... et ça ne faisait que commencer. Sans attendre une éventuelle réponse de sans interlocuteur, de cette même vois exaspérée, il continua.

« Quant à moi, vous pouvez m'appeler Mr. Mezmer. J'imagine que vous savez qui je suis... bien que la réciproque ne soit pas vraie... Sinon vous ne seriez pas venus ici »

Il avait dit une partie de cette phrase un ton plus bas, quoique faisait attention à ce que son interlocuteur puisse clairement la comprendre. Il jouait pleinement la carte de l'impolitesse, se montrait le plus déplaisant possible sans jamais ne serait-ce que frôler la vulgarité, montrant clairement que, contrairement à Yuki, il se maîtrisait parfaitement.
Puis, après avoir laissé passé quelques secondes, le temps que la complexité de ses insinuations ai pénétré le cerveau de Yuki, il baissa les yeux et repris la lecture de son livre.
Son livre ?
Oui, par un phénomène inexplicable et sans que Ward n'ai eu à faire le moindre mouvement, le livre précédemment fermé et posé au coin de la table se trouvait ouvert, dans sa main droite. Il parcouru quelques lignes du regard avant de tourner la page. Évidemment, ce n'était qu'illusions, car, en réalité, le livre se trouvait bien au coin de la table, et Mezmer ne lisait que du vent... mais cela devait tout de même surprendre le petit blondinet et l'exaspérer au plus haut point : il revenait au point de départ, face à lui, un individu qui lisait tranquillement un livre sans lui prêter la moindre attention... Voilà de quoi relancer la colère qu'il avait si bien calmée non ?
Derrière une couverture de cuir blanc marqué de lettre d'or, un large sourire malsain se dessina sur les lèvres d'un certain illusionniste.

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