Un nouveau professeur pour l'école [Ward Mezmer

*Yuki avait posé son Air-speed en bas et était entrée dans un portail de téléportation, se demandant où il allait arriver. Tout d'abord il sentit un léger malaise suite au transport mais qui se calma bien vite.
Passant une main dans ses cheveux, il inspira puis ouvrit totalement les yeux et observa ce qui l'entourait. Il se retrouvait dans un grand Hall composé de peux de choses mais plutôt grand tout de même.
Faisant quelques pas en avant, il ce trouva au milieu et soupira.
Eh bien me voilà chez moi. Du moins je l'éspère.
Dans sa tête tournait les images de tout ce qu'il avait quitté et, intérieurement, il espéra ne pas l'avoir fait pour rien.
Il espérait avoir vraiment un avenir ici.

Il avisa l'accueil mais décida d'essayer de ce débrouiller tout seul.
Après tout il s'en sortait bien pour l'instant, non?
Faisant un tour du Hall, il regarda l'extérieure et fut stupéfait en voyant qu'il était, non pas alleurs sur Terre mais dans les airs. Ou au moins au dessus des nuages.

Non, finalement il avait besoins d'aide.
Il chercha donc quelqu'un du regard et il passa tout d'abord sur la personne qui était derrière l'accueil. Cependant il ne voulait pas des réponses administratives mais l'avis de quelqu'un qui vit ici.
Il remarqua ensuite une nouvelle personne dans le Hall et s'approcha pour lui demander:*

- Je peux te faire perdre quelques minutes de ton temps?

*Bon, il lui en faisait déjà perdre là mais c'était déjà plus poli que de poser sa question directement non?
Observant la personne face à lui, il fut par contre incapable de dire de quelle race était cette personne.
Et puis on s'en fichait de toute façon. Tant qu'il pouvait répondre à ses questions.
Des questions tels que: Comment fait ce château pour voler? Est-ce que je peux avoir un travail ici? Et, plus important, Peut-on vivre dans ce château en sécurité ?*

Le vent, chose versatile et changeante s'il en est, le vent maitre des cieux bien avant les nuages et le soleil, immense amas de molécule qui se déplace dans une même direction, créant une force considérable capable d'arracher des chêne du sol ou seulement de soulever la jupe d'une jeune fille se promenant dans la rue. Dans les cieux plus qu'ailleurs cette entité sans pensée ni jugement était maitresse, car une bourrasque traitresse pouvait, sans problème, fait tomber d'un des pont un élève imprudent.

Le vent faisait voleter les cheveux de Ward. Ce dernier les replaça mécaniquement, les cheveux, voilà une chose bien étrange que possédait les humains, a quoi leur servait donc ces poils sur la tête ? Certaine créature en avait besoin pour se protéger du froid, mais le corps des humains possédait déjà un système de régulation de la température, et, avec cela, ces derniers avaient fabriqué des vêtements pour se protéger du froid le plus extrême de leur planète. La biologie humanoïde était un sujet large et la chevelure n'était qu'une question parmi tant d'autre, il décida de ne pas pousser plus loin ses réfections et finit de remettre en place sa chevelure d'ébène, faisant tomber devant ses yeux un voile d'ombres. Glissant d'un pas irréel dans les couloir, il décida de faire une petite pose dans le hall étoilé, là-bas se trouvait un distributeur, la gorge du professeur d'hypnose était desséchée... encore une idiotie humaine, sous sa forme réelle, le tyrannoeil n'avait, heureusement, pas besoin de se désaltéré, le sang de ses proie suffisant à le fournir en eau.
Le hall était quasiment vide, ce n'était, en soit, pas vraiment étonnant, peu d'élève circulait par ici en dehors des périodes de vacance et les professeurs sortait rarement du château de la connaissance. Derrière son bureau se tenait, droite comme un cierge, la dame de l'accueil, elle suivait des yeux ce qui semblait un nouvel arrivant, grand, les cheveux blonds en bataille assez « mignon » selon les canons humains. Il semblait surpris de se trouver dans le ciel, Ward décida qu'il se débrouillerait bien tout seul et se dirigea vers le distributeur dans un coin. Il s'apprêtait à faire son chois quand des pas s'approchèrent dans son dos. Le jeune homme l'interpella, lui demandant s'il pouvait lui accorder un peu de son temps, il eut été, certes, plus rapide de poser directement ses questions ou ses requêtes, mais les humains respectaient toujours leur assommant code de la « politesse ». Ward lui fit face, le blondinet était plus grand que lui, pas de beaucoup, mais tout de même d'un bon centimètre, mais la minceur de sa forme humaine rendait le professeur d'hypnose bien moins impressionnant que sa taille aurait pus le présager. Sa frange cachant son regard, le jeune homme répondit au jeune homme d'une voix douce, presque musicale.

« Mais bien-sur. Je suis Ward Mezmer, Professeur d'hypnose. Vous désirez ? »

Il avait précisé son poste car, en général, faisant plus jeune qu'il ne l'était, on le prenait pour un élève, la personne en face de lui, par contre, était clairement trop vieux pour encore étudier ici. Il venait chercher un de ses frères et soeur ? Il semblait trop jeune pour être un parent d'élève en tout cas.

*L'homme devant lui -car c'était bel et bien un homme- était légèrement plus petit que lui mais, heureusement, pas assez pour qu'il ait à baisser la tête pour lui parler. Heureusement, ça aurait été embarrassant sinon.
Il paraissait aussi jeune, de manière que Yuki se demanda si il n'était pas un élève...
Il se présenta pourtant comme le professeur d'hypnose et le demi-sourire habituel de Yuki réapparut.
Parfait. Il en saurait plus qu'un élève sur cet endroit.
Et peut-être que ça lui ferait un ami dans la place. Enfin bon, là il s'avançait. Pour l'instant, c'était comme un informateur et, éventuellement, un guide. Rien de plus.
Le sourire toujours sur les lèvres, il posa ses questions principales:*

- Eh bien je viens d'arriver avec l'intention de postuler pour devenir professeur d'Air-Speed mais pour l'instant j'avoue ne rien savoir de cette école. Je me disais donc que tu pourrais m'expliquer un peu les codes de cet endroit? Et, plus important, il n'y a aucun risque à vivre ici?

*Le jeune homme devait surement savoir ce qu'il voulait dire. Il n'était pas le seul à avoir eu des ennuis avant d'arriver ici, non? Enfin il l'espérait en tout cas.
Yuki chercha le regard de son interlocuteur, beaucoup plus à l'aise si il pouvait voir vraiment ce que pensait une personne. Mais le professeur avait une mèche qui cachait ces yeux.
Il aurait du en remercier le ciel de ne pas lui laisser la possibilité de le contrôler mais, pour lui, ça n'avait aucune importance. Et puis il ne pensait pas pouvoir être contrôlé aussi facilement.

Ce rendant compte un peu tard qu'il ne c'était pas présenté, il ajouta:*

-Je suis Yuki Ayano.

*Ward ne devait pas avoir perçut le temps entre sa première réplique et ça présentation, ces réflexions n'ayant duré qu'une demi seconde. Pas assez longtemps pour un humains en tout cas.
Mais il ne devait pas être humain, sinon il ne serait pas ici...
Bref.
Ca ne te regarde pas Yuki, il est bien ce qu'il veut, comme toi.
Ces réflexions intérieure plus ou moins terminé, il fixa à nouveau Ward et, grâce à un coup de vent léger, put capter son regard et rester fixé dessus.
Bien. Il était plus à l'aise maintenant.*

À l'aise ? Pas tant que cela, le léger coup de vent avait découvert les pupille luisante de Ward, de si près le jeune homme en face de lui avait du clairement qu'elle brillait d'une lueur qui leur était propre et non pas d'un quelconque reflet. L'oculus avait écouté, sans rien dire, les réplique du jeune homme. Alors il voulait devenir professeurs... un confrère de plus. Le blondinet voulait qu'il lui apprenne les codes de l'école, a quoi s'attendait-il, une discipline spartiate et un règlement en béton ? Enfin, il pourrait au moins lui expliquer l'agencement des lieux. Sa seconde question avait, par contre, fait naitre un doux sourire sur les lèvres de Mezmer, en danger ? Ici ? Dire au futur professeur que lui-même avait l'intention de massacrer consciencieusement tous les habitants de la Sky's School n'était pas forcement la meilleure façon de le mettre en confiance... quoique, ces humains n'entendaient que ce qu'ils voulaient entendre, il serait bien capable de croire que le professeur d'hypnose pratiquait ce qu'il appelait l'humour. Tiens, en voilà une bonne idée pour commencer une conversation, cela le mettrait sans doute en confiance, celui que se prénommais Yuki ne semblait pas être d'un insurmontable sérieux ; mais bon il fallait tout de même commencer doucement. C'est donc avec un fin sourire ne découvrant même pas la blancheur de ses dents que Ward lâcha, d'une vois très douce.

« En danger ? Non... sauf si vous avez le vertige. »

Ce n'était surement pas la blague du siècle, mais l'Oculus avait toujours eu du mal à placer des blague ne contenant pas les mots « tripes » ou « sang »... l'humour serait il génétique ? Ce serait une question intéressante à poser au professeur de biologie. Avec un sourire rassurant, il passa à cette stupide question sur les codes - vous avez dit « hypocrite » ? - il avait une petite idée de la meilleure façon de faire découvrir l'école au jeune homme.

« Il n'y a pas de code spécifique ici... Mais il est vrai que se retrouver dans les châteaux peut être assez compliqué - Oui, il y a plusieurs châteaux flottants, quatre pour être exacte, il y a bien une cinquième île, mais elle a été laissée naturelle - Pour vous aider à mieux comprendre les lieux, j'ai une petite idée, c'est un sort d'illusion tout simple, qui vous permettra d'apercevoir le château d'au-dessus comme si vous y étiez... »

Hé bien oui après tout, Ward n'était pas professeur d'hypnose pour rien, et puis il avait quelques idées pour rendre ce « voyage » un peu plus intéressant qu'il n'y paraissait au premier abords. Son sourire s'accentua légèrement, mais le jeune « homme » se retins volontairement, pour éviter que cela ne se transforme en rictus inquiétant. Préparant son sort, le jeune homme dessina, sans ciller un symbole dans l'air, sous ses doigts, les symboles semblaient se matérialiser dans l'air, d'une couleur d'un noir profond, en quelques secondes, un large pentacle, une trentaine de centimètre de diamètre, se tenais devant le blondinet, il était couvert de symbole en tout genre et tournai lentement. En réalité, Ward n'avait pas besoin de ces artifices, mais bon, plus la magie est impressionnante, plus elle est puissante, quel que soit son effet réel... les apparences sont très importantes.

« ... Voilà, il suffit de poser la main sur ce symbole, et vous aurez la vision des oiseaux sur la Sky's Scool. Ça vous dit ? »

*Maintenant qu’il regardait mieux, le regard de ce Ward était un peu étrange, brillant de lui-même, sans aide d’une quelconque lumière.
En faite, même les sourires de ce professeur avaient un coté étrange, comme s'il essayait de reproduire une image qu’il avait vue à la télé, avec un décalage.
Et ils étaient presque un peu surfaits.
Etrange et effrayant, oui.
Cependant il n’était pas inamical et même assez sympathique, il passa donc outre et sourit même à son essai de blague.
Il était juste un peu marginal, pas de quoi ce faire des films. Et puis Yuki était fatigué par son voyage alors peut-être n’avait-il pas bien vu, ou imaginé ?
Mais ses sens de tigre maintenant en éveil, il restait sur ces gardes.
Il fut cependant intrigué par la suite de ce que lui disait l’homme et sa curiosité passa avant tout le reste, comme toujours.
Il n’y avait donc pas qu’un seul château comme il l’avait cru au départ mais bien quatre et, mieux que tout, il lui proposait de les observer vu du ciel.
Ce demandant au départ comment, il sourit ensuite en le voyant tracer des symboles dans l’air juste devant lui.
Bien sur. C’était un professeur d’hypnose après tout, à quoi s’attendait-il ? Qu’il prenne son tapis magique et l’emmène voler par-dessus les terrains de l’école ?
Il y avait pourtant bien trop de fioriture à son goût dans ce sort mais qui était-il pour critiquer une magie dont il ne savait absolument rien ?
Son guide fini alors sa démonstration et sembla ce re-concentrer sur lui pour lui dire quoi faire.
Quand il fini sa phrase, Yuki n’hésita pas une seconde et posa sa main sur le cercle, avide de nouvelles expérience et curieux de voir les pouvoirs de cet homme, et il était prêt à prendre le risque, si risque il y avait.
Après tout, il voulait découvrir l’école. Alors il allait la découvrir.*

Ward eut un sourire mystérieux quand le jeune homme se lança finalement, il n'avait aucune prudence, qu'est ce qui lui disait que le sceau n'était pas un puissant sortilège de feu qui allait faire jaillir sur lui un geyser de flamme ? Les humains étaient comme cela, pour la plupart, un peu d'humour, un petit sourire, quelques mots rassurant et les voilà en totale confiance... Enfin, c'était tant mieux pour lui, c'était en partie grâce a cela que personne ne l'avait jamais soupçonné de rien.
Mais revenons à l'instant présent, la main du jeune homme atteint le symbole. Un éclaire noir frappa la salle... du point de vue des personnes présentes, les couleurs semblèrent s'inverse et, durant une seconde, le monde fut perçus en négatif.
Alors que des lambeaux lumineux inondait encore son regard, Ward perçus la mer de nuage sous lui, il ne fut en rien surpris, c'était lui l'instigateur du sort. Au-dessus de la mer de nuage, flottant paisiblement, se trouvait la Sky's School, immense amas de pierre défiant la gravité avec une royale indifférence. Au loin, on apercevait les limites de l'immense nuage qui masquait l'école du reste du monde, mais on ne voyait rien de la terre.
A côté du professeur d'hypnose Yuki flottais doucement, Ward eut un sourire en se demandant si le jeune homme avait réussis à résister à l'écrasant vertige que provoquait en général ce type d'illusion. Remarquant quelques erreurs Ward les corrigea d'une pensée avant que le blondinet n'ai pu s'en rendre compte, une brise puissante se mit soudain à souffler, défaisant de ses doigts glacé les court cheveux noir du professeur d'hypnose et la tignasse blonde de son compagnon. Des oiseaux jaillirent des nuages, voletant nonchalamment près d'eux, certain leur lancèrent un regard interrogateur avant de leur pilier à la figure de virer prestement de bord, intrigué par ces deux humains volant. En réalité, tout cela n'était qu'une illusion, mais il était très important d'y mettre le plus de détails possibles pour la rendre réaliste.
Au loin, le soleil faisait naitre au milieu des nuages un doux arc en ciel tandis que le vent dessinait des formes abstraite dans la mer cotonneuse. Ward ayant déjà volé en dragon et en air speeder au-dessus de la Sky's Scool n'avait aucun problème à reproduire la scène avec précision. Il les fit volontairement manquer d'un peu d'air, sans que cela soit gênant, on percevait le léger manque que l'on perçoit en changeant brusquement d'altitude. Quand il fut sûr que son « invité » avait encaissé le choc de l'illusion, il se mit à décrire le palais.

« Voyez, nous venons de là, c'est le château central, aussi nommé château de la connaissance. »

Avec une fulgurante sensation de chute, ils se rapprochèrent a pleine vitesse du château, s'arrêtant a porté de main de l'édifice, par l'une des large fenêtre en ogive, on apercevait une salle de classe vide.

« C'est ici que se trouve la plupart des salles de cours ainsi que la bibliothèque... il y a aussi un problème avec les toilettes, mais vous le découvrirez vous-même. Quoique, en étant professeur de conduite d'air-speeder, vous enseignerez plutôt au... »

Se penchant en avant, et attrapant la main de Yuki, Ward partit a pleine vitesse vers le château céleste. Les dragon accroché à ses murs leur jetèrent des regards courroucés, mais se contentèrent de cracher un peu de vapeur et de grogner un peu. Avant de s'éloigner de ces deux étranges humain. Le professeur d'hypnose s'était un peu éloigné de la réalité dans ce cas, inutile de reproduire à l'exacte l'hostilité des reptiles, arrosé son invité d'un jet de flamme serait, certes, très amusant, mais risquait fort de briser l'illusion. Se déplaçant lentement autour du château ils firent face au hangar des air-speeders.

« Voilà, c'est ici que se trouve ta salle de classe personnelle, la Sky's School possède de nombreux speeders de dernière génération, ainsi que quelques modèles à deux ou trois places... Actuellement nous n'avons pas de professeur et je pense que, si tes connaissances sont à la hauteur, la directrice t'engagera. »

[Le plus gros retard de ma carrière de RPgiste, vraiment désolé, mais je n'ai pas eut internet de toute les vacance et la rentré ayant un peu précipité les choses... je ne te répond que maintenant. Gomen !]

Décidément, ce jeune humain était surprenant de naïveté, il était tombé dans l'illusion comme un nourrisson dans les bras de sa mère, pourtant, aux yeux de Ward, elle manquait clairement de réalisme, il y avait un petit effet de grand angle et les bords de sa vision se déformait légèrement... si on y faisait attention. De plus, a cette hauteur, ils auraient dû avoir un mal fou à respirer et la température devait avoisiner le zéro. Bien sûr, la sky's school possédait un enchantement qui permettait de passer outre les lois de la physique, mais il volait en dehors de l'enceinte et sans le système de survie d'un air speeder ou bien la chaleur corporelle - non négligeable - d'un dragon, l'atmosphère n'était pas un lieu de plaisance pour les humains... Enfin, il était vrai que Yuki n'était pas un maitre illusionniste et qu'il n'avait probablement jamais volé à cette hauteur, heureux les ignorants, il pouvait profiter a fond de l'illusion sans réfléchir aux lois physiques qu'elle brisait, mine de rien.
Et il trouvait ça merveilleux, les nuages, le ciel, la lumière et le vent... c'était sans doute l'un de point que l'Occulus comprenait le moins, les humains aimaient la nature, il la trouvait si belle, si varié, si intéressante et pourtant il ne pouvais pas s'empêcher de la détruire pour construire des immeubles et des parkings. Le pire, c'est que c'était un professeur d'air speeder qu'il avait en face de lui, Ward n'avait pas comprit quand la directrice en avait voulu un, les dragons ne suffisaient-ils pas ? Fallait-il vraiment que de vulgaire machine remplace ces adorables animaux cracheur de feux ? Visiblement oui... mais bon, il était vrai que faire exploser un de ses tas de ferraille en vol serait bien plus simple que d'abattre un dragon... à moins d'avoir une baliste sous la main. C'était là la principale raison pour laquelle Mezmer avait accepté, tuer quelques élèves en les faisant exploser en vol pouvait s'avérer... jouissif.
Enfin, trêve d'anti urbanisme et de projet machiavéliques, le jeune homme s'était bien amusé, il avait senti le vent dans ses cheveux d'or, il avait vu le ciel immense d'un bleu parfait, la mer de nuage, se mouvant lentement tel un gigantesque et paresseux monstre de coton ou de crème fouettée, il avait vu les dragons et avait eu bien de la chance de ne pas finir en poulet rôtis... que demander de plus ?
Une fin amusante ? Rien n'est plus important que la chute non ?
Chute... quel mot bien choisis...

« Comment je fais ? C'est très simple, je concentre mon pouv... »

Le professeur d'hypnose n'eut pas le temps de finir sa phrase, ses côtes explosèrent brusquement, ses organes furent déchiqueté, une de ses jambes se détacha de reste de son corps.
Un dragon venait brusquement de refermer sa gueule sur son torse, un large amas de crocs long comme un avant bras et aiguisé comme un rasoir venait de pénétrer son corps, manquant, de peu, de le couper en deux, broyant son torse comme s'il eut été en mousse.
Une expression de surprise hébété se peint sur les traits du jeune homme, il y eut un instant de flottement, tout semblait se passer aux ralentit, une gerbe de sang vermeil jaillit de sa bouche, ses yeux se voilèrent, son regard devint vide.
Puis tout repris brusquement sa vitesse normale, le dragon continua sa course, laissant une jambe derrière lui et emportant dans sa gueule le Ward Mezmer qui ne semblait plus être qu'un pantin désarticulé.
Comme si un sort quelconque se bisait, la gravité reprit ses droits ; une jambe ensanglanté et un jeune homme foncèrent vers les nuages. En entrant dans cette masse cotonneuse, les milliers, les milliards de gouttelettes d'eau en suspension qui la composait s'écrasèrent soudain dans le dos du jeune homme, il tombait vite, a une vitesse que l'on expérimentait que rarement, même en conduisant un air-speeder, cette vitesse qui rend chaque gouttelette aiguisée comme la lame d'un rasoir, une vitesse qui fait sentir la résistance de l'air, une vitesse qui vous fait comprendre que, qu'importe sur quoi vous tomberez, c'est la mort qui vous attend à la fin.
La traversée du nuage passe en une seconde, soudain, la silhouette d'un homme en émerge brusquement, tombant dans un ballet tourbillonnant de bras et de jambes. En dessous ? Une ville, des immeubles, incroyablement lointains, des voitures qui ne semblent être que des points colorés dans des rues minuscule, mais tout cela grandit, d'abords imperceptiblement, puis de plus en plus vite. Je jeune homme se rapproche du toit de l'un des immeubles.
Mais ce n'est pas la fin de sa chute, il tombe mal, rebondit contre le béton... craquement d'os et jaillissement de sang, douleur irrépressible. Il continue à tomber vers la mort, à peine ralentit par cette douloureuse péripétie, cette fois, c'est la rue qui l'attend, dure et froide, inattentive à cette pitoyable créature qui tombe si vite et pourtant si lentement vers elle.
Les rêves s'arrêtent toujours juste avant que l'on ne touche le sol...
Pas celui-ci.
Le corps heurte le goudron, ce sac de peau emplis d'os de sang et de chaire explose comme une tomate sur le sol, une fleur carmin éclot sur l'asphalte, dans les derniers sursaut de sa conscience, le jeune homme peut apercevoir les passants... certains courent vers lui, d'autres vomissent, la plupart reculent en se voilant les yeux.
Une goutte de pluie, glacée, s'écrase sur sa joue.
L'illusion prend fin.
Le jeune homme se réveille, sa joue collée contre le carrelage glacé du hall étoilé. La secrétaire est en train de se lever, lui demandant s'il va bien, surement inquiète de le voir brusquement s'écrouler, quelques secondes après le départ du professeur d'hypnose.
Sur le sol, a quelque centimètre de l'endroit ou Yuki est tombé, un morceau de parchemin est posé, tranchant sur la couleur sombre du sol. À l'encre violette, d'une écriture ronde et stylisée, quelques mots sont griffonnés :


Quelque part, dans les couloir de la sk's school, un sourire mauvais se dessine sur des lèvres fines, aucun rire ne retentis avec échos, pas même un bruit de pas, mais un certain métamorphe s'amuse bien du tour qu'il a joué à l'autre...

[Pff... Ton Rp est tellement sympa que je n’arrive même pas à t’en vouloir d’avoir été si long. C’est très frustrant ça...]

Illusion. Comment se souvenir de se mot, quand tout parait si réaliste ? Comment se souvenir de se mot quand vous voyez, face à vous, un homme être amputé d’une jambe par un dragon puis emporté au loin ? Sous le choc, Yuki ne bougeait pas, fixant simplement se qui restait de son guide. Avait-il perdu le contrôle ? Tout ceci est-il réel ? Oui. Dans l’esprit de Yuki, tout ceci est bien réel. Trop réel.
Tiré de son état quasi catatonique, le jeune professeur se sent attiré par le sol, la force de la gravité reprenant violement ses droits. Son corps, brusquement fait lourd comme la pierre, se met à tomber à une vitesse impensable, surréaliste.

Sous le coup de la vitesse, il sent son corps se geler à une vitesse stupéfiante, le laissant là, dans le vide, les yeux écarquillés. Dos au sol, flottant, il sent des éclats de verres transpercer son corps de part en part, lui tirant de multiple gémissement. Il avait l’effroyable impression d’être tailladé, torturé. Comment croire que son supplice est causé par de simple goutte d’eau qu’il avait trouvé si belles quelques minutes plutôt ?

Tel un chiffon, son corps tourne sur lui-même, lui offrant, par intermittence, la vue du sol qui se rapproche de lui. Ou bien était-ce lui qui se rapprochait du sol ? Il était incapable de le dire. Son esprit était embrouillé, chamboulé, bloqué sur l’idée de la mort qui allait très bientôt le recueillir en son sein.

Yuki ne vit pas l’immeuble qu’il percuta, peut-être était-ce mieux ainsi ? Il sentit cependant le choc, partant de son épaule et se répercutant sur son corps sans oublier de passer par son cerveau. Abrutit par la douleur, il ne vit pas non plus qu’il ne s’était pas arrêté mais était plutôt repartit de plus belle.

Il sentait son bras, brisé et ensanglanté, qui pendait mollement, empruntant un angle plutôt improbable.
Et puis, au cour d’une de ses innombrables figures, il voit le sol quelque seconde avant de se tourner à nouveau et de le percuter pour la seconde fois. Il n’avait même pas l’impression de s’être arrêté. Il brûlait de l’intérieur, son esprit cherchant à s’évader de cette enveloppe charnel.

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Battement de cil. Surprise. Colère. Le jeune professeur est couché dans le hall. Il s’est fait manipulé, il s’en rend enfin compte. Il est furieux contre lui même d’avoir posé la main sur se sceau... Il est heureux d’être en vie, sein et sauf. Il entend la secrétaire s’approcher de lui à grand pas et l’appeler. Il s’en fiche. Il a vu la fiche, à quelques centimètres de son visage. Se redressant lentement, il s’en empare. Il parcourt des yeux les quelques mots écrits sur la feuille. Quand il termine, sa main froisse le papier. Le visage rouge de colère, il se relève.
Il lui suffit d’un regard pour intimer à la femme et à chacune des personnes qui le regardaient de rester à distance. Il est furieux. Contre lui même, contre le jeune professeur d’hypnose... Surtout contre lui même.

En quelque pas, il est sortit du hall. Où va-t-il ? Peu importe. Personne ne tiens vraiment à le savoir. Personne ne tiens à croiser son chemin.